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Groupe alpinisme espoir Occitanie : stage en Oisans du 5 au 12 août 2018


Aiguille du Soreiller

Présents : Coline Ariagno, Loïse Gaste, Ivanne Sanchez, Pierrick Saint-Martin, Eric Gerardin

A l’arrivée aux Etages (avant La Bérarde), nous prenons un bon orage et la route est même coupée. Cela ne nous empêche pas de préparer les sacs et de monter sous la pluie dans le cirque du Soreiller. Les gardiennes du refuge sont très sympa car on utilise à notre gré les commodités du refuge d’abord pour se sécher, manger avant d’installer les tentes.

Lundi : avec à nouveau des orages annoncés, nous partons pour la Dibona toute proche. Coline et Pierrick dans sept d’un coup (6c+) et Loïse-Ivanne-Eric dans l’éthique de la joie. Cette dernière étant encore bien mouillée, nous nous rabattons sur la belle classique Visite Obligatoire (6a+). Bien nous en prend, nous ne sommes que 2 cordées dans la voie alors que les jours suivants, elle verra défiler 5 à 6 cordées. Un bon départ de stage et nous rentrons au refuge avec les premières gouttes.

Mardi : nous partons pour l’aiguille orientale du Soreiller. Pierrick-Ivanne-Loïse dans Danse avec le pilier (6c) et Eric-Coline dans la polka du pilier voltigeur (6b) plus la sortie au sommet. Il faut tailler des marches avec des cailloux pour franchir le névé d’une bonne cinquantaine de mètres avant d’aborder la face. Encore 2 belles voies dans un super granit où il faut rajouter quelques points.

Mercredi : Ivanne-Loïse relâchent en face Ouest de la Dibona dans Caro airline (6a) alors que Coline et Pierrick vont faire la 1ère répétition de Lady Bona (7a) aux cotations sévères et au rocher tout neuf, tout croustillant avec des écailles non purgées.

Descente dans la vallée où une douche au camping de la Bérarde est la bienvenue.

Jeudi : le temps est gris dès le matin et nous devons changer d’objectifs car il y a eu un éboulement à la Meije au niveau du glacier carré où beaucoup de blocs sont encore en équilibre. Nous montons au refuge de la Pilatte sous une pluie continue.

Vendredi : problème de réveil (les portables ont pris l’eau), le pilier NE des Bans se transforme en une ballade ou approche sur le glacier très crevassé et avec des chaussures encore trempes de la veille. Malgré cela, pas sûr que nous ayons pu faire la voie car il y a de la neige tombée la veille à partir de 3200m. Ce fut quand même une bonne expérience d’évoluer sur un glacier pour des pyrénéens peu habitués. Coline nous quitte.

Samedi : nous partons tôt pour la pointe Richardson. Nous avons un peu de mal à trouver le départ de Ballade au bout du monde (6a). Le glacier ayant fondu, l’accès à R0 est très délicat et bien pourri. Une voie où les 4 longueurs qui grimpent sont globalement en bon rocher (moitié schiste, moitié granit) et le reste bien pourri jusqu’à l’arête qui est un amoncellement de blocs instables. Descente rapide au refuge puis dans la vallée car Loïse travaille le soir même au-dessus de La Grave.